C’est la fin de l’année 2021 et Peng Shuai est toujours au large — en fait prisonnière, contrôlée et incarcérée —, la COVID-19 s’est déguisée en nouveau variant appelé Omicron et le couvre-feu est de retour au Québec. 
Alarmant et redondant. L’année 2021 se termine comme elle a commencé : avec de mauvaises nouvelles. 
Bon… C’est tout de même jour de fête et de « réjouissance », je ne voudrais surtout pas déprimer mes trois ou quatre lectrices. J’écris lectrices puisque je sens que les femmes lisent davantage mon blogue que ces chers messieurs. Peut-être parce que j’écris presque exclusivement au sujet de la WTA ? 
Parlant de la WTA, nous n’avons pas nécessairement à être une femme pour apprécier le jeu de ces déesses du stade. La preuve, j’ai pris une décision. Ma première résolution de la nouvelle année. 
Mon blogue sera exclusivement destiné aux activités de la WTA. 
C’était déjà un peu amorcé, mais je ne m’assumais pas. Je m’assume maintenant. WTA, ce sera. 
Lorsque j’ai renoué avec le tennis en 2019, après 20 ans d’absence, j’ai aussi renoué avec le tennis professionnel. Et c’est la WTA qui a davantage retenu mon attention. Avec Serena Williams, Bianca Andreescu, Naomi Osaka et maintenant Paula Badosa, Ons Jabeur et Anett Kontaveit. 
Je ne m’y retrouve plus à l’ATP. Andre Agassi a été mon dernier idole. J’adorais voir ses batailles contre Pete Sampras. Boris Becker, Stefan Edberg, Ivan Lendl… Ah ! Le bon vieux temps. 
Et la WTA, fondée par la grande et magnifique Billie Jean King, est synonyme de changement, de progressisme et d’inclusion. Pas mal plus mon « bag ». 
Alors voilà, la WTA commence sa saison 2022 et à moins que la vilaine COVID-19 ne s’en mêle, cette nouvelle campagne sera extraordinaire.
La grande question de début d’année : qui remportera les tournois du Grand Chelem en 2022 ? 
La WTA a posé la question sur ses plateformes de réseaux sociaux et j’y ai répondu. 
Ce sont les Internationaux d’Australie qui retiendront notre attention dans les prochaines semaines et je crois qu’Aryna Sabalenka remportera le premier Grand Chelem de l’année.
C’est une surface dure et rapide à Melbourne, quoique ralentie par l’extrême chaleur australienne. 
Nous pourrions plutôt voir Sabalenka remporter le US Open, me direz-vous… En fait, Sabalenka peut remporter n’importe quel tournoi. Elle est extraordinaire ! 
Son année 2021 a été frustrante, elle qui a failli à la tâche dans plusieurs tournois du Grand Chelem. Elle aura quelque chose à prouver et, à mon avis, il faudra qu’elle le prouve rapidement. 
Plus elle trébuchera, plus Sabalenka sortira de ses gonds. Et lorsqu’elle sort de ses gonds, tout le monde peut la battre. Vous rappelez-vous une certaine demi-finale du US Open en 2021 contre Fernandez ?
Et avec l’année que Muguruza a connue en 2021, je ne vois pas pourquoi elle ne pourrait pas remporter son deuxième sacre parisien sur la terre rouge.
Sa confiance est montée en flèche et elle possède tous les coups. Elle est rapide et son style tout en contre-attaque est parfait pour Roland-Garros. 
Badosa voudra certainement améliorer sa performance de 2021 qui lui avait tout de même permis de se rendre en quart de finale.
C’est une surface faite sur mesure pour elle. Une surface tout en attaque, rapide, et qui privilégie la finesse et les montées au filet plutôt que les rallies en fond de terrain et les gros coups gagnants. 
Barty est la numéro un mondiale et elle est dominante. Cette domination se poursuivra cette année à Londres. Et pour les années à venir. Une nouvelle Billie Jean King ? Peut-être pas, mais on comprend l’analogie. 
Il ne faudra pas négliger la Tunisienne Ons Jabeur qui pourrait surprendre, elle qui s’était rendue en quart de finale en 2021. 
Elle possède toutes les qualités de Barty sur gazon, avec un peu plus de puissance. C’est l’expérience qui lui manque. 
Au US Open 2022, je vais en surprendre plusieurs, mais je crois qu’Anett Kontaveit pourrait ravir le titre. 
La surface des terrains de Flushing Meadows est dure, rapide et vive. Kontaveit a connu une fin de saison extraordinaire sur dure en 2021. 
Ses frappes à plat sont dévastatrices et faites sur mesures pour écarquiller les yeux des Newyorkais-es. Quel coup droit !
On me dira : mais Emma Raducanu ? Oui, elle a remporté, contre toute attente, le US Open 2021, mais, sans rien lui enlever, nous avons vu en fin de saison qu’elle a encore des croûtes à manger face à l’adversité. 
Que nous réservera la grande Serena Williams, elle qui cumule les blessures et qui est plus près de sa retraite que d’une autre victoire en Grand Chelem ? 
Le retour de Naomi Osaka sera à surveiller à Melbourne. Osaka, elle qui a réveillé tout le monde en 2021, en se retirant de la compétition pour cause de santé mentale, voudra bien sûr faire un retour remarqué. 
Et ma — euh... — notre chère Bianca Andreescu… J’espère tellement qu’elle pourra retrouver ses repères et le plaisir de jouer en 2022. Mais du côté des joueuses locales, Fernandez sera davantage à surveiller. 
Sur ce, faites attention à vous et on se voit en 2022. 
Bonne année à toutes et à tous !
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