Dimanche dernier avait lieu la finale de la WTA à la porte d’Auteuil. 
Deux jeunes protagonistes croisaient le fer sur le Court Philippe-Chatrier. En effet, la Polonaise et numéro un au monde Iga Swiatek affrontait l’États-uniennes de 18 ans Coco Gauff. 
Avant cet affrontement, Swiatek avait remporté 34 victoires d’affilée, cinq tournois de suite et n’avait perdu qu’une seule manche aux mains de la Chinoise Zheng Qinwen, à Paris. 
Du son côté, Gauff arrivait en pleine confiance, elle qui n’avait concédé aucune manche à ses adversaires pendant la quinzaine. Elle en était tout de même à une première finale en Grand Chelem et, à seulement 18 ans, la tension était grande.
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C’est Coco qui sert en premier. Elle est nerveuse et c’est rapidement 0-30. Iga brise et c’est 1-0. 
Au deuxième jeu de la première manche, Gauff a ses chances. Elle mène 15-30 avec la possibilité de chauffer la Polonaise et de revenir à service égal, mais en vain. Iga sert un as pour prendre l’avantage et c’est 2-0. 
Les papillons semblent se dissiper de l’estomac de Gauff au troisième jeu. À 15-40, elle sert deux grosses balles pour ramener le tout à égalité. Coco sauve quatre balles de bris, mais la cinquième est de trop. C’est 3-0 pour Iga. 
Au cinquième jeu, Coco s’inscrit finalement au pointage. 4-1 Iga. 
Bon… La manche se termine tout de même 6-1 en faveur de la reine de la WTA.
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C’est phénoménal, mais Gauff ne semblait pas dans cette classe devant Swiatek. 
Coco montre les dents en brisant la Polonaise d’entrée de jeu en deuxième manche. Elle mène 2-0 à la suite de son jeu au service. 
Iga ramène tout le monde à la case départ et prend même les devants 4-2. 
Par la suite, vous l’aurez deviné, Iga Swiatek soulève la coupe Suzanne-Lenglen pour la deuxième fois de sa carrière, elle qui a maintenant remporté 35 victoires de suite et six tournois d’affilée. 
Elle est trop forte, cette Iga. 
Quant à elle, Coco Gauff aura vécu un moment difficile, elle qui était en larmes à la suite de sa défaite. Mais quelle expérience elle aura vécue ! Il est simplement dommage qu’elle n’en ait pas profité davantage. J’aurais aimé la voir donner plus de fil à retordre à la championne. 
Bien que j’aie prédit — comme tant d’autres — la victoire d’Iga à Roland-Garros, j’aurais préféré voir une Coco combative, qui ne lâche pas et qui joue tous les points comme si sa vie en dépendait, au lieu de la voir crouler sous la pression. 
Mais Iga c’est Iga. Une joueuse complète qui a grandi sur la terre battue, sa surface de prédilection, et qui, à 21 ans, sait comment remporter les grands matchs. Rappelons qu’elle n’avait que 19 ans lors de son premier sacre parisien. 
Coco est talentueuse et bien entourée. Nous la reverrons sans doute en finale d’un Grand Chelem dans un avenir rapproché. 
Pour le moment, c’est la domination de cette jeune fusée polonaise au coup droit et au revers fusants qui a le feu dans les yeux et le désir de défoncer toutes les portes. 
Qui pourra l’arrêter ? 

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