Le dernier Grand Chelem de la saison est chose du passé et encore une fois, le US Open nous aura fait vire des sensations fortes à la pelletée. 
La première semaine a été l’affaire de la grande Serena Williams. En effet, quelque temps avant le début des Internationaux des États-Unis, la reine du tennis avait annoncé qu’elle prendrait sa retraite à la suite de la quinzaine new-yorkaise. 
Chacun de ses matchs a été joué à guichet fermé — ou presque — sur le central et la foule locale et hostile était de son côté. Personne ne voulait qu’elle parte. Et elle a fait durer le plaisir. Le sien et le nôtre. 
Victoire au premier tour, victoire au deuxième tour — contre la 2e au monde Anett Kontaveit — et tout un match de troisième tour face à l’Australienne Ajla Tomljanovic, mais elle s’incline en trois manches de 5-7, 7-6 et 1-6. 
La reine tirait ainsi sa révérence, après 23 titres Grands Chelems et une tonne de victoires sur le circuit de la WTA. 
Elle se sera battue jusqu’au bout. 
Serena était dans une forme splendide au US Open, elle qui a démontré toute la résilience qu’on lui connaît, toute la force qui la caractérise et toute l’excellence qui a fait d’elle la meilleure joueuse de tous les temps.
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Ashleigh Barty semblait être l’athlète toute désignée pour s’asseoir sur le trône. Mais à 26 ans, et après avoir mis la main sur le titre des Internationaux d’Australie au début de l’année 2022, elle annonce sa retraite. 
Elle aurait été parfaite pour le rôle. Elle était respectée de toutes et de tous, elle dominait le circuit avec son jeu rempli de grâce et sa gentillesse semblait infinie. 
À la jeune Polonaise Iga Swiatek de reprendre le flambeau, elle qui vient tout juste de mettre la main sur son premier titre à New York et qui a remporté son deuxième titre à la porte d’Auteuil, cette année. 
Elle a ce qu’il faut, Iga. Elle a trouvé des solutions à Flushing Meadows cette année. À la Nadal, vous connaissez ? Ce n’est pas sa surface de prédilection, le dur, mais elle a remporté le plus grand tournoi de cette catégorie. Une grande championne trouve toujours les moyens de l’emporter, même acculée au pied du mur.
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Mais la pression est grande pour la jeune états-unienne. Ses nerfs doivent être plus solides si elle veut accomplir de grandes choses. Souvent, ses émotions prennent un peu trop de place au cours de ses matchs. Mais bon, elle n'a que 18 ans et déjà, elle est extraordinaire. Voyons voir la suite… 
Il y a Ons Jabeur, elle qui a atteint une deuxième finale Grand Chelem d’affilée, lorsqu’elle a mis les pieds sur le court du Arthur Ashe Stadium, le 10 septembre dernier. 
Depuis le début de sa carrière, elle brise les plafonds de verre, elle a un charisme indéniable et tout le monde l’aime. Et que dire de ses qualités athlétiques et de ses habiletés tennistiques ! Wow ! 
Outre ces joueuses, je ne vois pas qui pourrait chausser les nombreux souliers de Serena. Peut-être des surprises se pointeront-elles le bout du nez ? 
Et même Swiatek, Gauff et Jabeur, pourront-elles changer le tennis comme Serena a pu le faire ? Pourront-elles marquer leur sport aussi profondément que la grande Williams ? Ça reste à voir…
To my tennis family and beyond,
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With Love,
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Vers la fin de la semaine dernière, le Suisse a annoncé qu’il accrocherait sa raquette à la suite de la Laver Cup qui aura lieu le week-end prochain. 
Triste nouvelle, mais à 41 ans et avec les blessures qui mettent de plus en plus de temps à guérir, le temps était sans doute venu. 
Parmi le « Big Three », il ne reste que Rafael Nadal et Novak Djokovic — il faudra un jour qu’il se fasse vacciner, s’il veut poursuivre sa domination, mais ça, c’est un autre sujet. 
Mais la relève est belle et bien présente. 
Quatre noms : Alcaraz, Ruud, Sinner et Medvedev. Carlos, Casper, Jannik et Daniil. 
Nous l’avons vu au US Open, l’Espagnol Carlos Alcarez est une bête de scène. Il vit pour les grands moments, lui qui a joué trois matchs consécutifs de cinq manches pour se rendre en finale, ravir le titre et ainsi devenir numéro un au monde. 
Alcaraz est une vedette, une star, il est bien entouré — à l’Espagnole — et mange du tennis pour déjeuner, dîner et souper. 
S’il ne subit pas de blessures majeures, il devrait remporter une vingtaine de titres Grands Chelems dans sa carrière.
This point. On repeat.
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Pour l’instant, inclinons-nous devant les carrières de Serena et de Roger, deux athlètes incroyables sur le terrain et à l’extérieur de celui-ci. 

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