Par Eric D’Alo 
Depuis le 7 mars dernier, les joueuses de la WTA visitent le désert de la Californie à Indian Wells, communément appelé, le paradis du tennis. 
Les grandes têtes de séries y sont toutes réunies, incluant bien sûr la championne en titre Paula Badosa. 
Fraîchement débarquée de Monterrey, au Mexique, là où elle a mis la main sur un deuxième championnat en deux ans, la Québécoise Leylah Fernandez est en pleine confiance. 
Samedi soir, elle affrontait la jeune et puissante États-Unienne Amanda Anisimova.
— A (@AnisimovaAmanda) March 13, 2022
La deuxième manche est plus chaudement disputée et nous savons toutes et tous que Fernandez est reconnue pour s’accrocher et batailler jusqu’à la fin. 
En effet, à 5-4 Anisimova en deuxième manche et l’Américaine au service à 40-0, Fernandez montre les dents et sauve trois balles de match. 
On se transporte au bris d’égalité… Mais où est donc Amanda ? 7-0 plus tard, Fernandez rugit et force la tenue de la manche ultime. 
Pendant la pause, je me dirige sur TVA Sports afin de savoir ce que le CH est en train de faire. Pendant tout le temps des tirs de barrage, je me dis « et voyez-vous ça si, pendant cet interlude, Anisimova déclare forfait et Leylah l’emporte ». 
Je ne vous mens pas du tout. 
De retour à TSN. Amanda en pleurs. Elle abandonne la compétition. 
Vite au dépanneur pour l’achat d’un billet de 6/49. 
Une défaite difficile à avaler pour Anisimova, mais tout de même une belle victoire dans les circonstances pour Leylah qui affrontera maintenant la toujours dangereuse Shelby Rogers au tour suivant. 
Encore une fois, Fernandez n’a jamais lâché. 
Une telle force de concentration est-ce que ça s’apprend ? J’imagine que oui, mais disons qu’il y a des gens qui ont certaines prédispositions. 
Des surprises, toujours des surprises 
Pendant les tournois majeurs — surtout à la WTA —, les surprises peuvent se pointer le bout du nez. 
Et pendant la dernière semaine, il y en a eu. 
Aryna Sabalenka… Cette grande joueuse talentueuse, puissante, mais ô combien émotive — ce qui n’est pas une mauvaise chose, bien qu’il faille savoir contrôler tout ça —, s’est encore fait avoir ! 
Cette fois-ci par l’Italienne Jasmine Paolini. 
Un match en trois manches de 2-6, 6-3 et 6-3. 
Pendant le duel, Paolini a réussi 82 % de ses premiers services, elle a remporté 81 % de ses points en première balle et 83 % de ses points en deuxième balle. 
De bonnes statistiques. Surtout contre Sabalenka. 
Face à des machines de puissance comme Aryna, remettre le plus de balles en jeu peut être une bonne stratégie. La constance… La faire rater, provoquer les erreurs de son adversaire. Lui demander de générer elle-même la puissance en variant la vitesse de balle. 
Bravo Jasmine, bien mérité !
Bringing the 𝕡𝕠𝕨 𝕡𝕠𝕨 energy to the desert 💥
— wta (@WTA) March 12, 2022
Jasmine Paolini knocks out the No.2 seed Sabalenka in three sets and secures her first-ever Top 10 win!#IndianWells pic.twitter.com/XpkJmkKgUV
Trois longues manches ardues de 7-5, 6-7 et 6-4. Jabeur est-elle toujours incommodée par une blessure qui lui avait fait rater le premier Grand Chelem de la saison à Melbourne ? 
Sinon, pauvre Naomi Osaka, elle qui participait à son premier tournoi depuis l’Open d’Australie et qui a déjà mis la main sur le titre à Indian Wells en 2018. 
Face à Veronika Kudermetova, elle a craqué au troisième jeu de la première manche. 
Une insulte venue d’une spectatrice. Les larmes. La demande aux officielles d’expulser cette personne. Rien n’est fait. On poursuit le match. 
La défaite n’a pas tardé. 
Ça fait partie du sport nous dira-t-on… mais ça ne devrait pas. 
En espérant qu’Osaka pourra s’en remettre. Ce n’est pas simple pour elle dernièrement. Du moins mentalement. Elle semble fragile. 
Mais se faire insulter de la sorte ferait craquer n’importe qui… 
Quel dommage. 
Commentaires
Enregistrer un commentaire