Garbine Muguruza triomphe à Dubaï (Jimmie48/WTA).
Vous avez sans doute remarqué que mon blogue a été mis sur pause la semaine dernière. Tout simple. Rattrapage télé de la série This Is Us. Vous savez ? Les aventures émotives du « Big Three » — Randall, Kate et Kevin —, ainsi que les souvenirs parfois durs, mais surtout chaleureux de Rebecca et Jack. Une série «feel good» comme on les aime. 
Disons qu’avec cette pandémie qui sévit depuis maintenant plus d’un an, j’avais besoin de réconfort. Bref, ça m’a fait du bien et me revoici. 
Et soudain, je me tourne vers ma fenêtre de salon et la neige tombe à l’horizontale. Une tempête du mois de mars. Quoi de plus commun au Québec. 
Mais je n’ai jamais eu aussi hâte au printemps et à l’été. La cage de la COVID-19 m'étouffe de plus en plus. Tout le monde la ressent, c’est certain, mais, pour un casanier comme moi, ça m’a pris près d’un an avant de la ressentir, et ce, surtout depuis l’interdiction de jouer au tennis — ainsi que tous les autres sports. 
Heureusement que le gouvernement annonce un assouplissement des règles à compter du 26 mars.
Mais pour les pros qui jouent depuis le mois de janvier, qu’en est-il ? 
— Garbiñe Muguruza (@GarbiMuguruza) March 13, 2021Depuis le début de la saison 2021 de tennis, la joueuse espagnole de 27 ans Garbine Muguruza est en feu. Trois finales, dont deux d’affilée au Qatar et à Dubaï.
Elle s’est avouée vaincue la semaine dernière face à Petra Kvitova — elle qui n’avait pas remporté de tournoi depuis belle lurette —, mais la joueuse de l’heure de la WTA n’a pas baissé les bras cette semaine à Dubaï.
En effet, Muguruza a su batailler férocement pour ainsi remporter une belle victoire en deux manches de 7-6 et 6-3 face à la Tchèque Barbora Krejcikova, cinq fois championnes Grand Chelem en double et en double mixte. 
La tombeuse de Iga Swiatek et de Aryna Sabalenka est la joueuse de l’heure présentement sur le circuit féminin. Depuis le début de la saison, Muguruza cumule les victoires. Elle n’a pas connu ce genre de performances depuis un bon moment. 
À la suite de ses titres à Roland-Garros en 2016 et à Wimbledon en 2017, elle trône au sommet de la WTA, mais elle dégringole par la suite, jouant du tennis en demi-teinte. Tellement qu’en 2019, elle annonce la fin de son périple avec l'entraîneur Samuel Sumyk, avec qui elle a passé quatre ans de sa vie professionnelle, remportant deux titres majeurs au passage. 
Par la suite, elle amorce sa collaboration avec l’ancienne championne Conchita Martinez et, depuis, elle remonte au classement et enchaîne les bonnes performances. Une finale à Melbourne en 2020 et de retour dans le top-20 mondial en 2021. 
Une joueuse solide, cette Garbine Muguruza. Possédant un revers dévastateur et un service puissant, elle est athlétique à souhait et se remet à apprécier son sport. Elle semble s’amuser de plus en plus sur le terrain. Martinez lui aura donc inculqué le plaisir de jouer, semble-t-il. 
Parce que le tennis est un jeu. Si on ne joue pas pour le plaisir, c’est foutu. 
Bien sûr, le désir de vaincre, les objectifs de carrière et tout le bataclan… C’est important. Mais le plaisir de jouer, le bonheur d’être sur un terrain, de se sentir virevolter de gauche à droite, avant arrière, en passant par les zigzags possibles et la recherche du second souffle qui nous fait aller encore plus loin, c’est primordial. 
La sensation de la balle qui touche le cordage et qui se fait propulser vers l’avant. Sans oublier le bruit de celle-ci. Pock, Pock... Une belle musique. Un bruit sec, mais rempli de tout ce qu’on a. Parfois dosé, d’autres fois à 100 %. Un laisser-aller et une détente dans les coups. La sueur du travail bien fait. Le bien-être de l’accomplissement. 
À voir jouer Muguruza, elle semble être dans cette zone. Et c’est de bon augure pour son clan. Elle fera de grandes choses cette année. 
Du côté de l’ATP, une grande pointure était absente depuis plus d’un an. Un joueur au style bien à lui. Un chirurgien du tennis, qui dissèque les tactiques de ses adversaires en une fraction de seconde, pour ensuite leur balancer des coups phénoménaux qui font chaque fois les manchettes. Bref, le meilleur joueur de tous les temps. 
Roger Federer, le seul et l’unique, effectuait un retour au jeu au tournoi de Doha, au Qatar. 
Il s’est incliné en quart de finale, mais tout de même, après tout ce temps en arrêt, personne ne s’attendait à ce qu’il remporte le titre. Quoique… Ça aurait été possible pour un joueur de sa trempe. 
Mais à 39 ans, les bobos s’accumulent plus facilement et plus rapidement. Il paraît que le grand Suisse sentait à nouveau une douleur à l’épaule pendant son dernier match. Ce sera à surveiller. Parions que Federer sera très sélectif de ses tournois en 2021. 
Au fait, il a déjà annoncé qu’il ne participera pas au prochain, à Dubaï.
Pour terminer, un mot sur notre Québécoise de Westmount Eugenie Bouchard, elle qui participait à l’Open de Guadalajara, au Mexique. Elle s’est malheureusement inclinée en finale face à Sara Sorribes Tormo en deux manches de 6-2 et 7-5, mais l’athlète de 27 ans poursuit sa bataille pour retrouver sa forme d’antan.It’s been great to be back on the @atptour , loved every minute playing in Doha once again. 🙌🏼
— Roger Federer (@rogerfederer) March 11, 2021
A big thank you to the best and loyal team that helped me get here. 🙏🏼
I’ve decided it’s best to go back to training and as a result, I’ve decided to withdraw from Dubai next week. 🏋🏽 pic.twitter.com/zp65Jt832n
Elle ne lâche pas et c’est ce que nous aimons, non ? 
En tout cas, moi j’aime ça… Go Genie!  
  
   


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