Fernandez : un premier tournoi remporté haut la main

Dimanche dernier, Leylah Annie Fernandez a remporté son premier tournoi WTA (Via Sportsnet).

Par Eric D’Alo 

Dimanche soir avait lieu la finale du tournoi de Monterrey, au Mexique, mettant aux prises la Québécoise Leylah Annie Fernandez à la Suissesse Viktorija Golubic. 

Fernandez, 18 ans, n’en était pas à son premier match ultime, mais elle tentait de remporter son premier tournoi WTA en carrière. Et c’est ce qu’elle a réalisé, et ce, avec aplomb. 

En effet, la Lavalloise a assommé son adversaire en deux manches de 6-1 et 6-4 pour mettre la main sur son premier titre chez les pros. Cet exploit l'a fait grimper au 69e rang du classement féminin. À la suite d’un premier jeu au service qui a duré plusieurs minutes et où elle a fait face à plusieurs balles de bris, Leylah a pris son air d’allée, sans jamais plus regarder derrière elle. 

Quelle concentration et quelle force de caractère cette jeune joueuse a en sa possession ! De belles armes qui lui assureront une belle carrière sur le circuit professionnel. 

Oui, les prouesses techniques et physiques, mais l’équilibre mental d’une joueuse — et d’un joueur —, c’est, selon moi, plus de 50 % de la recette du succès. Fernandez est tellement déterminée. Elle a le feu dans les yeux et une énergie digne d’une dynamo. Elle en a en continu. 

Les yeux grands ouverts, sautillements, rapidité, le poing fermé qui tape sur sa cuisse. Tout cela pendant une heure et demie de jeu. Sans arrêt. Sans interruption. Même assise au cours du changement de côté, elle demeure dans cet état. 

Impressionnant ! L’émotion était à son comble pour la jeune Fernandez avant la prise de possession de son trophée tant attendu, un premier en carrière. 

Et avec raison. Leylah travaille tellement fort, c’est un exemple à suivre. Elle doit être un plaisir à entraîner. Bon… pour cela, il faudrait demander à son entraîneur Romain Deridder, mais je suis persuadé qu’il affirmerait la même chose. 
Prochain arrêt : Miami 


C’est un dur horaire, avouons-le, mais Fernandez l’a en elle. C’est une championne. Elle donnera tout ce qu’elle a. Gare à ses adversaires ! 

Leylah n’est plus une championne en devenir, elle en est une. Point barre. 

Toutefois, le vrai travail commence, puisque dorénavant, elle sera attendue, scrutée et davantage étudiée. Personne ne la prendra à la légère. 

Vous me direz que ce n’était qu’un petit tournoi WTA 250. En effet… Mais c’est un titre chez les pros, contre les meilleures joueuses au monde. Ce n’est pas rien ! 

Et imaginez ce que ce triomphe fera à sa confiance qui est déjà très grande. 

Hâte de voir la suite.

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