Le tennis, j’y ai joué pour pas mal toute mon adolescence. S’en est suivi une longue période de sécheresse. 20 ans sans jouer. Pour plein de raisons. Des bonnes et des moins bonnes. 
Il y a Leylah, elle qui a connu une campagne 2020 du tonnerre, battant des joueuses du top-10 mondial. Et Eugénie qui a travaillé fort toute l'année et qui a démontré qu'elle est toujours une tenniswoman de talent.
Souvent, on dit que nos enfants nous poussent à faire des choses que nous ne pensions pas faire, ou refaire. En effet, après quelques années de soccer, mon gars a décidé d’essayer le tennis. Et il n’a pas arrêté depuis. Bon… Une certaine COVID-19 en a décidé autrement, mais disons que ce n’est qu’une simple pause. 
En le regardant jouer — il est vraiment très bon —, je me suis dit « Pourquoi pas ? Moi aussi j’étais très bon… Et j'aimais ça ». Et je m’y suis remis. J’ai recommencé par un cours débutant — pour voir où j’en étais rendu — et j’ai rapidement gravi les échelons. 
Que ça fait du bien de jouer ! Ce sport si élégant et précis, en plus d’être physiquement très demandant et qui requiert un sens tactique hors du commun, fait partie de moi. De mon identité propre. Je ne peux pas vivre sans ce sport. 
Après 20 ans d’absence, je me suis donc remis au tennis à l’automne 2019. Ma passion a été rallumée. 
Avec ce nouveau blogue sans prétention, je me remets aussi à la chronique sportive, moi qui ai écrit pour le LCF.ca — le site web de la Ligue canadienne de football — pendant près de quatre merveilleuses saisons.
La pandémie qui sévit depuis 10 mois maintenant a décidé de m’enlever ce plaisir l’été dernier. Je fais maintenant autre chose pour gagner ma vie. Mais rien ne m’empêche de continuer à écrire sur le sport. Plus particulièrement le tennis. 
Balle de bris sera donc un espace d’expression créé pour y discuter de tennis, mais aussi de tout autre chose en lien avec ce sport. Sans être complètement axé sur les statistiques, les résultats et la bonne vieille nouvelle sportive, je m’y aventurerai aussi d’un point de vue humain, parfois social, parfois politique, parfois sociopolitique. 
Bref, un espace libre où j’écrirai ce que je veux, quand je veux, comme je le veux. 
De la nostalgie à aujourd’hui 
J’ai grandi en regardant les Agassi, Sampras, Becker, Graf, Sabatini, Seles et Hingis. Je m’y suis remis en regardant les sœurs Williams, mais aussi Bianca, Leylah, Genie, Shapo et Félix. Et que dire de Coco, Tsitsipas, Medvedev, Osaka et Halep ! 
Sans oublier les trois grands : Federer, Nadal et Djokovic… 
Ce sport a tellement évolué depuis que je le suis. De la précision et la finesse des Lendl et Edberg, l’air frondeur et le style « bad boy » d’Agassi et les « bombes » de Sampras — pour ne nommer que ceux-là — ont changé le visage du tennis. Du côté des femmes, les sœurs Williams ont amené du muscle à la WTA et un sens du spectacle hors du commun. 
L’équipement a bien sûr changé. Les simples raquettes de bois aux petits tamis ont laissé place aux raquettes ultras performantes d’aujourd’hui. 
Le tennis est en constante évolution et la relève mondiale est en constante progression et en ravitaillement perpétuel. 
Qui se souvient de Sébastien Lareau, de Daniel Nestor et… Ma mémoire fait faux bond. Eh bien, le tennis d’ici, dans les années 1990 était présent, mais c’était difficile. Le financement n’y était pas. Le talent y était, mais sans argent, comment pouvons-nous le développer ? Avec le temps, des programmes se sont créés, afin de repérer la relève locale. Et Bouchard, Roanic, Andreescu, Shapovalov, Fernandez et Auger-Aliassime sont apparus. Et ils et elles n’ont pas seulement eu de gros matchs une fois de temps en temps. Non. Ces athlètes performent jour après jour, tournoi après tournoi. Ils et elles sont entouré.e.s d’équipes d’entraîneurs, de conditionnement physique, de docteurs sportifs, etc. 
Ça va tellement bien le tennis de chez nous que Bianca Andreescu a remporté le US Open 2019 aux dépens de la légendaire Serena Williams, à New York. Et quel match ! Et quelle quinzaine pour Bianca, comme dirait Hélène Pelletier de RDS ! 
Je l’aime cette Bianca. Elle est inspirante. Pas parce qu’elle est canadienne. Disons que mon nationalisme canadien est assez inexistant. Plutôt parce qu’elle a du cœur au ventre. Même blessée — et dieu seul sait qu’elle l'est souvent —, elle parvient à battre les meilleures. Lorsqu’elle a le dos au mur à 30-40, deuxième balle de service et 4-5 en deuxième manche, alors qu’elle a perdu la première, elle sort ses meilleurs coups. Elle a conquis le cœur de plusieurs partisans et tout le monde a bien hâte de la revoir à Melbourne au Australian Open qui aura maintenant lieu à partir du 8 février 2021. 
Et Félix, après avoir passé la présaison à l’académie de tennis de Rafael Nadal, saura-t-il partir du bon pied, à l’approche de cette nouvelle saison ? 
Mallorca was amazing 🎾🌊☀️🙌🏽Thank you very much @rnadalacademy for your warm welcome🙏🏽🙏🏽 pic.twitter.com/WeIxeFiXho— Félix AugerAliassime (@felixtennis) December 22, 2020
Nous regarderons tout ce beau monde évoluer en 2021, au rythme des contraintes du coronavirus.
En espérant que le spectacle soit grandiose.
Pour ma part, j'espère que vous me suivrez dans cette nouvelle aventure. 
Allez ! Ciao ! (merci M. Ponton)
 



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